Lettre d’information - Juin 2023

François Ravachol, ouvrier né en 1859 à Saint-Chamond, est à l’origine d’une vague d’attentats qui secoue le début des années 1890. Il défend l'idéologie anarchiste qui, depuis les années 1880, incarne l’opposition la plus radicale à la III^e République. Arrêté le 30 mars 1892, il est condamné aux travaux forcés, puis à la peine de mort le 11 juillet 1892. Pour certains artistes et intellectuels, Ravachol fait figure de martyr de la pauvreté. 

Le 10 mars 1906, au petit matin, une terrible explosion souffle les mines de la Compagnie de Courrières, l’une des plus importantes du bassin du Nord-Pas-de-Calais. Le 15 mars, la compagnie cesse les opérations de sauvetage jugées trop dangereuses : le bilan est de 1 099 morts. Le Petit Journal couvre la catastrophe.

Cette affiche de propagande allemande diffusée en France propose une comparaison manichéenne entre une fringante jeunesse allemande et une jeunesse soviétique amaigrie, en haillons et presque fantomatique. Cette affiche s’inscrit dans le projet totalitaire d’embrigadement des enfants.

Alors que la Wehrmacht a subi sa première défaite d’ampleur à Stalingrad, le 2 février 1943, l’Office de répartition de l’Affichage (O.R.A.F.F., créé par les Allemands en 1941) lance à Paris en 1943 une campagne de propagande qui agite le spectre des Bolcheviks. Ils apparaissent dans ces deux affiches comme des barbares mettant en danger toute la civilisation européenne.

Suite à la défaite de Stalingrad et à l’échec de la bataille de Koursk, le régime hitlérien se décide à mobiliser l’opinion française contre les atrocités communistes. Le ministère de la Propagande décide de dévoiler les crimes staliniens à travers des affiches dressant un bilan effrayant de leurs actions.